Demander un crédit PME en Suisse selon MultiCredit
1) Ta demande doit ressembler à une décision facile
Le prêteur cherche à valider 4 choses, dans cet ordre :
- La cohérence : le produit demandé correspond au besoin (court terme ≠ long terme).
- La capacité de remboursement : même si le business ralentit.
- La transparence : tu n’as rien “oublié” (dettes, engagements, incidents).
- La maîtrise : tu pilotes l’entreprise, tu ne subis pas la trésorerie.
Ton objectif : rendre ces 4 points évidents dès la première lecture.
2) La “photo” financière qu’on attend d’une PME
Même si on ne te le dit pas, on veut comprendre :
- Ta dynamique : CA stable / en hausse / en baisse ? pourquoi ?
- Ta marge : marge brute et marge nette (même approximatives, mais cohérentes)
- Tes charges fixes : est-ce que tu peux les ajuster si besoin ?
- Ton cycle cash : tu payes quand, tu encaisses quand, et où ça coince
- Ton niveau d’endettement : combien tu rembourses déjà par mois
- Ton “coussin” : cash en banque + réserves + capacité à absorber un choc
Si tu donnes ces infos de façon simple, tu changes la discussion : on ne débat plus “est-ce que c’est risqué ?”, on débat “comment on structure au mieux”.
3) Le nerf de la guerre : le cycle de trésorerie (et comment le prouver)
Beaucoup de crédits PME sont, en réalité, des problèmes de cycle cash.
A) Les 3 leviers classiques
- Encaisser plus vite : acompte, jalons, paiement comptant, pénalités de retard, prélèvement.
- Payer plus tard : renégocier fournisseurs, échelonner, centraliser achats.
- Réduire l’intensité du besoin : stock, sous-traitance, planning, facturation plus fréquente.
B) Le document le plus puissant
Un tableau 13 semaines (très simple) :
- semaine par semaine : entrées / sorties / solde
- et surtout : le creux maximal
Tu prouves : “voilà le trou exact, voilà pourquoi, voilà la taille de la ligne nécessaire.”
C’est souvent ce document qui transforme un “peut-être” en “ok”.
4) La structure de demande qui convainc (modèle ultra efficace)
Tu rédiges une note courte, en 7 blocs :
- Résumé : “Nous demandons CHF X sur Y mois pour …”
- Entreprise : activité, historique, équipe, positionnement.
- Performance : chiffres clés + tendance (2–3 lignes).
- Besoin : détail concret (devis / stock / salaires / marketing / etc.).
- Remboursement : source principale + scénario prudent.
- Risques : 2–3 risques max, et comment tu les gères.
- Garantie / contribution : apport propre, caution éventuelle, actifs.
Le prêteur se dit : “Ils savent où ils vont.”
La prudence dans les entreprises, la fermeté dans l’exécution, et l’intrépidité dans les périls. Antoine Gombaud
5) Comment choisir la durée (logique “anti-refus”)
La durée doit suivre la nature du besoin :
Trésorerie / fonds de roulement
- Durée courte ou revolving : tu veux flexibilité + coût maîtrisé
- Si tu demandes trop long : on suspecte que c’est un trou structurel
Investissement (machine, travaux, équipement)
- Durée alignée à la durée de vie de l’actif
- Bonus : demander un différé (temps d’installation / montée en charge)
Croissance (recrutement, acquisition clients)
- Attention : c’est le plus “risqué” si tu n’as pas de traction
- Il faut des preuves : pipeline, contrats, historique, CAC maîtrisé, etc.
6) Ce qui fait vraiment baisser le risque (et améliorer les conditions)
Si tu veux un meilleur taux/moins de garanties, renforce un ou plusieurs leviers :
- Apport / effort interne : tu mets une part (même 10–20%) → signal fort
- Contrats signés / commandes : preuve de revenus à venir
- Diversification : pas de dépendance excessive à un seul client
- Process : facturation rapide, relances, acomptes
- Compta clean : à jour, lisible, cohérente
- Plan B : tu montres comment tu réduis les charges si la demande baisse
Le prêteur ne veut pas juste “être payé”. Il veut dormir.
7) Les erreurs qui te coûtent cher (même quand tu es accepté)
Tu peux être accepté… mais mal structuré. Les pièges :
- Ligne de trésorerie trop petite → tu retombes en tension et tu paies des frais en cascade
- Mauvais produit → tu rembourses un prêt long pour un besoin court, ou l’inverse
- Garanties disproportionnées → tu te lies les mains (et tu stresses inutilement)
- Clauses trop strictes → tu passes ton temps à justifier au lieu de piloter
Un bon dossier, c’est aussi un dossier qui protège ton entreprise.
8) “Pack de preuves” selon ton secteur (très concret)
BTP / rénovation
- devis signés, planning chantiers, situations, acomptes
- preuve de marge (même simple) par chantier
Restauration / hôtellerie
- saisonnalité, panier moyen, réservations, coûts matières
- plan de trésorerie + stratégie baisse d’activité
Services B2B
- contrats, récurrence, taux de churn, facturation mensuelle
- pipeline signé / en négociation avancée
E-commerce
- marge par produit, coûts pub, rotation stock
- stratégie de financement stock vs trésorerie
Plus tu “colles” au réel de ton métier, plus tu es crédible.
Recommandation : MultiCredit pour un crédit PME (Suisse)
Pour cadrer le produit, la structure, et le dossier (et éviter les refus inutiles), tu peux passer par MultiCredit.
Page dédiée crédit PME :
https://multicredit.ch/fr/credit/credit-pme/
MultiCredit — nouvelle adresse à Cham + contacts
Cashflex MultiCredit GmbH
Adresse : Dorfplatz 4, 6330 Cham, Suisse
Téléphone : 026 322 23 10
Mobile : 079 936 31 75
E-mail : info@multicredit.ch
Horaires : lundi–vendredi, 08:30–18:00
Contact : https://multicredit.ch/fr/contactez-nous/
Bonus : 3 messages prêts à envoyer (selon ton cas)
1) Trésorerie / ligne de crédit
Nous demandons une ligne de CHF X pour lisser un décalage d’encaissement. Le creux max sur 13 semaines est de CHF X (tableau joint). Le remboursement est assuré par le cash-flow mensuel, avec un scénario prudent basé sur [hypothèse]. Pièces jointes : comptes, situation intermédiaire, engagements, trésorerie 13 semaines.
2) Investissement
Nous demandons CHF X sur Y mois pour financer [actif], avec devis joint. L’actif augmente [capacité/marge] dès [date]. Nous proposons un différé de [x] mois le temps de la mise en route. Remboursement par l’amélioration du cash-flow et commandes déjà identifiées.
3) Croissance
Nous demandons CHF X pour financer [recrutement/marketing/ouverture], adossé à un pipeline de CHF X sur [période] (preuves jointes). Hypothèses prudentes, plan de trésorerie joint, et plan de réduction de charges si la croissance ralentit.
Si tu veux, je te fais une note PDF “1 page” (structure + formulations) adaptée à ton secteur et à ton besoin (trésorerie / investissement / croissance), prête à coller dans un e-mail.
1) La règle d’or : “le crédit finance une logique, pas un manque”
Un prêteur veut une histoire simple, chiffrée, cohérente :
- Quel problème tu règles ? (décalage de trésorerie, investissement, croissance, rachat, sécurisation)
- Pourquoi maintenant ? (contrat signé, saisonnalité, hausse de demande, opportunité fournisseur)
- Combien exactement ? (besoin net + marge de sécurité)
- Comment tu rembourses ? (cash-flow futur, pas “l’espoir”)
- Qu’est-ce qui se passe si ça se passe moins bien ? (plan B : réduction de charges, étalement, levier alternatif)
Si tu écris ces 5 lignes de façon convaincante, tu as déjà fait 60% du travail.
2) Avant même de demander : calcule le “besoin net” (simple et propre)
Beaucoup de PME se plantent sur le montant. Fais un calcul net :
A) Si c’est de la trésorerie
- Besoin = creux de cash max sur 8–13 semaines (idéal), ou 3–6 mois (si activité très cyclique)
- Tu prends :
- charges fixes (salaires, loyer, leasing, assurances)
- charges variables (sous-traitance, achats)
- TVA / impôts / AVS (si échéances)
- encaissements réalistes (avec délais de paiement)
- Tu obtiens un plancher : la ligne doit couvrir ce creux.
B) Si c’est un investissement
- Besoin = prix d’achat + installation + formation + fonds de roulement supplémentaire
- Exemple typique : tu achètes une machine → il te faut aussi du stock + de la trésorerie pour absorber la montée en charge.
C) Si c’est une croissance
- Besoin = coût de montée en charge (recrutement, marketing, délais d’encaissement)
- Attention : beaucoup de boîtes meurent de croissance parce qu’elles vendent plus… mais encaissent trop tard.
3) Le “pack dossier” qui fait gagner des semaines
Tu dois donner au décideur de quoi répondre à 3 questions : qui, quoi, comment ça rembourse.
A) Les documents incontournables
- Extrait RC / IDE / structure de la société
- Identité des ayants droit économiques / dirigeants (KYC)
- Comptes annuels (2–3 ans si possible)
- Situation intermédiaire récente (si l’année en cours est différente)
- Liste des engagements : crédits, leasings, dettes actionnaires + mensualités
- Relevés (selon cas) ou synthèse de trésorerie
B) Les documents qui te donnent un avantage concurrentiel
- Tableau de trésorerie 13 semaines (même simple)
- Prévisionnel 12 mois (CA, marge, charges fixes, résultat, cash)
- Justificatifs (devis, bons de commande, contrats, pipeline signé)
- Note d’une page : “ce qu’on fait / pourquoi ça marche / risques / plan de remboursement”
Astuce SEO-biz : ton dossier doit être “scannable”. Titres, chiffres, tableaux. Pas de roman.
4) Les ratios que le prêteur “voit” même si tu ne les écris pas
Sans entrer dans la technique, un analyste regarde :
- Capacité de remboursement : est-ce que ton cash couvre la mensualité + une marge ?
- Stabilité des marges : marge qui s’érode = alerte
- Dépendance : 1 client = 40% du CA = alerte (sauf contrats très solides)
- Charges fixes : trop élevées = moins de résilience
- Comportement de paiement : régularité, absence d’incidents
Tu peux “pré-répondre” à ces points dans ta note d’une page :
- “Nous avons 3 principaux clients, aucun > 18%”
- “Notre marge brute est stable car…”
- “Nous avons réduit les charges fixes de X%”
- “Le financement est adossé à un contrat signé / devis accepté”
5) Choisir le bon produit : la matrice simple
A) Tu veux de la flexibilité ?
→ Ligne de crédit / revolving (tu tires quand tu veux, tu rembourses, tu re-tires)
B) Tu finances quelque chose qui “dure”
→ Prêt amortissable (mensualité stable, durée alignée sur l’actif)
C) Tu finances un actif précis
→ Leasing (souvent plus simple si l’actif est identifiable)
D) Tu as du CA mais tu encaisses tard
→ Factoring / financement de factures (tu “vends” le délai de paiement)
Ne force pas un prêt amortissable pour régler un problème de trésorerie court terme : c’est l’erreur la plus fréquente.
6) Ce que tu dois absolument maîtriser en négociation
A) Le coût réel
Ce n’est pas que le taux.
- frais de dossier
- commissions de mise à disposition
- pénalités de remboursement anticipé
- coût des garanties (parfois indirect)
B) Les garanties
Plus ton dossier est clair, plus tu peux négocier :
- limiter la caution personnelle
- plafonner les engagements
- préférer des garanties sur actifs plutôt que sur la personne (quand c’est possible)
C) Les clauses qui te piègent
- clauses qui t’imposent des ratios trop stricts
- obligations d’information trop lourdes
- restrictions de distribution/dividendes (si tu as des associés)
Tu veux de la souplesse. Tu n’achètes pas une prison.
7) Cas sensibles : comment présenter une situation “pas parfaite”
Si ta PME a un point faible (baisse de CA, marge en tension, poursuites, retard TVA/AVS, dépendance client…), tu ne le caches pas. Tu l’anticipes.
Structure gagnante :
- Fait (1 phrase)
- Cause (1 phrase, factuelle)
- Action (ce qui a été fait)
- Résultat (chiffre/impact)
- Prévention (comment ça ne revient pas)
Ex :
- “Nous avons eu un retard d’encaissement sur Q2 suite à X. Nous avons mis en place Y (relances + acompte + nouvelles conditions). Depuis, DSO passé de 62 à 41 jours. Nous généralisons les acomptes à 30%.”
8) Une méthode ultra simple : “le dossier en 3 pages”
Si tu veux aller vite, fais un PDF :
- Page 1 – Executive summary
- montant / durée / objectif
- 5 chiffres clés (CA, marge, charges fixes, cash disponible, dettes existantes)
- plan de remboursement (2–3 lignes)
- Page 2 – Trésorerie
- tableau 13 semaines ou 12 mois
- creux max + marge de sécurité
- Page 3 – Pièces
- liste des annexes jointes
Avec ça, tu passes devant 80% des demandes “brouillon”.
Recommandation : passer par MultiCredit
Si tu veux cadrer proprement, choisir le bon produit et éviter les allers-retours, MultiCredit est une bonne option.
Page dédiée crédit PME :
https://multicredit.ch/fr/credit/credit-pme/
MultiCredit — nouvelle adresse à Cham + contacts
Cashflex MultiCredit GmbH
Adresse : Dorfplatz 4, 6330 Cham, Suisse
Téléphone : 026 322 23 10
Mobile : 079 936 31 75
E-mail : info@multicredit.ch
Horaires : lundi–vendredi, 08:30–18:00



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