L’histoire de la Suisse

À l’époque préhistorique, vers 58 avant J.-C., les Helvètes étaient la plus importante des tribus celtes vivant en Suède. Après la bataille de Bibracte, vaincus par Jules César, ils deviennent les alliés des Romains. Plus tard, en 15 avant J.-C., les Romains ont conquis les Rhétiques. Pendant les trois siècles suivants, la culture des habitants s’est développée sous l’influence romaine.

Suisse

Aux quatrième et cinquième siècles avant Jésus-Christ, le territoire de l’actuelle Suisse a été conquis par les Allemands et les Burgondes. Au cours des 6e et 9e siècles, le pays a été gouverné par la dynastie de Charlemagne. Au 10e siècle, la région s’est divisée en plusieurs possessions féodales distinctes. Les grands seigneurs féodaux de l’époque, les Céringiens et les Habsbourg, ont tenté d’unir les possessions féodales.

En 1264, les Habsbourg rencontrent une forte résistance de la part des paysans vivant dans les vallées montagneuses de Schwyz, Uri et Unterwalden. C’est du nom de la vallée de Schwytsa que le pays tire son nom. En 1231, d’abord Uri, puis en 1240, Schwyz a reçu les droits des territoires impériaux du Saint Empire romain germanique, libérés de la dépendance des petits seigneurs féodaux.

En 1250, après la mort de l’empereur Frédéric II

L’empire entre dans une période de déclin, qui culmine dans une guerre civile pendant le Grand Interrègne, qui dure de 1250 à 1273. En août 1291, une alliance entre les communautés suisses est conclue. Le traité d' »alliance perpétuelle » est la première confirmation documentée de la coopération entre les cantons forestiers. Il est reconnu comme le début de l’histoire officielle de l’État suisse.

Développement de la confédération

En 1315, les cantons forestiers d’Uri, de Schwyz et d’Unterwalden se sont alliés aux Habsbourg lors de la bataille de Morgarten. Cette victoire a encouragé d’autres municipalités à rejoindre la confédération. Défaits par les Habsbourg aux batailles de Sempach en 1386 et de Neufels en 1388, ils doivent reconnaître l’indépendance des cantons unis.

La période entre 1415 et 1513 est connue dans l’histoire suisse comme l’âge héroïque.

De nombreuses guerres et campagnes contre les puissants Habsbourg et le Saint-Empire romain germanique, les ducs de Savoie, de Bourgogne et de Milan, et le roi François de France ont donné aux Suisses la réputation d’être une force vaillante, crainte par ses ennemis et respectée par ses alliés. Au cours de cette période, le territoire de la confédération s’est considérablement étendu et cinq nouveaux cantons ont été créés. La Suisse a été victime d’une crise majeure au XVIe siècle. Il a été causé par un schisme dans l’église chrétienne. Genève et Zurich sont devenus des centres pour les réformateurs protestants Calvin et Zwingli. Une guerre de religion éclate en Suisse en 1529. Ce n’est que lorsque le danger était grand de l’extérieur qu’il empêchait l’État de s’effondrer totalement.

L’indépendance de la Suisse vis-à-vis du Saint Empire romain germanique a été reconnue par le traité de Westphalie en 1648. En 1798, la Confédération comptait 13 cantons avant l’invasion française, mais ne disposait pas encore d’un organe directeur permanent, d’une armée ou de finances.

L’impact de la Révolution française

En 1798, les troupes françaises ont envahi et occupé le pays. Les Français proposent une « République helvétique », fondée sur la démocratie, les libertés civiles et un pouvoir centralisé, pour remplacer la confédération suisse. La même année, la Constitution de la Confédération helvétique est rédigée et adoptée. Elle égalise les droits de tous les Suisses devant la loi et prévoit un code des libertés civiles. En 1802, Napoléon Bonaparte donne à la république une constitution, connue sous le nom d' »Acte de Médiation ». Elle rétablit les anciens privilèges des cantons et fait passer le nombre de cantons de 13 à 19.

En septembre 1814, après une longue période de négociation

Le traité d’union est signé. Elle proclame l’union des 22 cantons souverains, mais ne déclare pas encore qu’ils forment un seul État. Après la défaite de Napoléon, les cantons suisses abandonnent le régime français et tentent de faire revivre l’ancienne confédération. Le Congrès de Vienne en mars 1815 et le Traité de Paris en novembre 1815 ont confirmé la reconnaissance par les grandes puissances de la neutralité éternelle de la Suisse. Au cours des trois décennies suivantes, un climat libéral s’est développé en Suisse. Les cantons ont adopté leurs propres constitutions, proclamant le principe de la souveraineté populaire et d’un gouvernement représentatif. L’issue finale de l’affrontement a été la répression des pro-sécessionnistes par les armées du camp de la centralisation. En 1847, les sept cantons ont quitté l’Union de la Suisse, créant ce que l’on appelle aujourd’hui le Sonderbund (Union Spéciale). En 1848, le corps des représentants des cantons rédige une nouvelle constitution, qui s’inspire de la constitution américaine. Il a été approuvé par 15 cantons et un demi-canton. La constitution de 1848 a été la première constitution nationale de la Suisse. Elle a marqué la fin du processus de fédéralisation.

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